Elodie Raneri – une chineuse à l’ère numérique
Entrer dans l’univers d’Elodie Raneri, c’est plonger dans un mélange d’ancien et de contemporain, de meubles rénovés et d’objets design dans l’air du temps. Cette utilisatrice active d’anibis.ch – elle y chine puis y revend ses articles restaurés – nous a présenté son showroom le temps d’un après-midi.
Une autodidacte passionnée
Cette mère de trois enfants partage son temps entre sa passion de la chine et son rôle de maman. Elle se décrit comme une autodidacte : « J’aime bien ce mot-là, car il englobe plein de choses. Je chine, je décore, je relooke et je retape. Ce que mes mains arrivent à réaliser, je le fais. » Même si elle n’a jamais suivi de formation officielle, Elodie a hérité de cette curiosité innée pour l’ancien de ses parents : « Je suis un peu née dans les brocantes, mes premiers souvenirs étaient en poussette, en train de regarder ma maman finir de chiner des napperons. »
Cette passion l’entoure au quotidien puisque son lieu de vie familial est également son showroom. Sur rendez-vous, les acheteurs peuvent visiter les trois étages de sa maison cubique et repartir avec les meubles ou la décoration de leur choix. Une idée improbable, complètement intégrée par ses enfants, qui voient l’ameublement de leur chambre sans cesse renouvelé.
« Les objets chinés, je les prends chez moi, je me les approprie et je crée une histoire. J’invente une pièce de théâtre à chaque étage. Peu importe l’objet, lampe, balance, ou fioles de pharmacie, ils trouveront tous leur place sur une étagère précise ou dans ma salle de bain très moderne. C’est ça qui fait le charme : l’équilibre et le mélange entre l’ancien et le contemporain, » raconte Elodie.

Un petit faible pour les années 50
Dans son univers purement artistique, elle s’entoure aussi bien de pièces d’artistes suisses que de meubles chargés d’histoire. Son époque préférée ? En termes de meubles, elle concède une préférence pour les années 50 ; des belles lignes épurées, avec des bois résistant au temps. Le design suédois de ces années, très rare à chiner, lui tape aussi dans l’œil. Son enfance au milieu des meubles de style empire de ses parents lui a laissé le goût de cette époque. « De la marqueterie, du marbre, un travail d’orfèvre dont les gens prenaient soin. C’est une richesse incroyable ! J’aime aussi m’imaginer comment les personnes étaient à l’époque, comment elles s’habillaient et penser à comment moi, je suis habillée devant ce meuble. On a le même regard humain sur un meuble, mais on le voit différemment parce qu’on vit à une autre époque. »
Des visiteurs de la Suisse entière
Même si elle n’entre pas dans la catégorie des digital natives, Elodie Raneri manie parfaitement les réseaux sociaux pour sa publicité. On en vient presque à se demander pourquoi elle a choisi d’utiliser anibis.ch pour son entreprise. Elle nous confie employer cette plateforme de petites annonces depuis le tout début de son activité, il y a six ans : « J’avais déjà un site internet et un e-shop, mais anibis m’a toujours amené des gens hors canton et même hors Suisse romande. Comme J’aime pas les dimanches est un concept connu principalement par le bouche-à-oreille, c’est la seule plateforme que j’utilise en complément de mes réseaux sociaux. » La facilité d’utilisation de la plateforme et la mise en valeur de ses annonces ont parachevé de la convaincre.
« Mon plus bel achat? Un meuble d’apothicaire! »

Elodie Raneri se sert d’anibis.ch aussi bien pour acheter que pour vendre. Nous révélera-t-elle son plus bel achat ? « Clairement, un ancien meuble d’apothicaire que j’ai complètement retapé. Il permettait de stocker les médicaments et de servir les clients. Il a été vu des milliers de fois ! Le deuxième objet, c’est un miroir Napoléon. Ce fut un vrai bonheur de pouvoir le chiner, le restaurer et le vendre rapidement. Il se trouvait sur une magnifique cheminée de marbre et j’ai eu la chance de l’exposer dans la maison showroom. Ces deux objets-là font définitivement partie de l’histoire de J’aime pas les dimanches. »
Tomber sur un coup de cœur, se l’approprier, le magnifier pour pouvoir au mieux le transmettre plus loin. Que ce soit sur son site, sur les réseaux ou sur anibis.ch, Elodie Raneri redonne vie à des antiquités, en ayant toujours pour but de prolonger leur histoire.
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